Je marche et marcherai la
route effilochée
Le chemin éboulis, si large
Si large !
Qu’on ne sait vers où il
promène,
De large en long, de long en
large, twists and turns.
Mes amis, mes amantes accroupis,
veulent m’asseoir me boire
et m’oublier la route
émiettée.
Mais quoique saoul me lève :
Il faut reprendre la route
craquée
la pente trop bossue, si
large
si large !
Qu’on ne sait dans quel sens
elle promène.
Il y a là, qu’il faut
contourner,
De mes amours les ombres,
Et leur pente donne une idée
du Soleil
Mais le globe rouge s’allonge,
c’est la nuit déjà,
nuit sur la route cassée,
la voie minée, éboulée,
bossuée
si sombre, si sombre !
Qu’on ne sait vers où diriger.
Dissoutes les ombres dans
l’ombre plus noire encore
Les amis évanouis, j’en sens
Sous mes pieds les mains,
Sans savoir sans reconnaître
sans relâcher,
Sans renoncer à ne pas
renoncer à
Marcher,
Sur la vie vermillon, le labyrinthe
oublié
Enfin attraper un napperon
buissonnier
Au bord de la route,
Aux bras des herbes hautes,
soie des blés sur mains
ballantes, regard lointain
vers le bandeau bondissant,
la vie circonvolue,
Qui sur les collines roule sa
noirceur bossue,
Ses éboulis et sa largeur,
Si large !
Qu’on ne sait plus pourquoi
la mener.
30/09/14
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